Depuis quelques années les consommateurs ont commencé à prendre conscience du phénomène de l’obsolescence programmée. Vous savez, ce que certains fabricants font pour limiter la durée de vie de certains appareils électroniques ou électriques.
Tout le monde se souvient du bon vieux lave-linge ou du frigidaire increvable de ses grands-parents. Les premiers appareils étaient faits pour durer. Mais au fil du temps les fabricants ont compris que produire un lave-linge qui dure 40 ans, ce n’était pas rentable.
Un problème de rentabilité qui touche tous les secteurs
Mais l’obsolescence ne touche pas que les produits électroniques
L’alimentaire est touché au travers des dates de péremption souvent bien trop courtes ou trompeuses.
Au fil du temps la durée de vie de nos appareils s’est dégradée. Le phénomène est particulièrement flagrant dans le cas des appareils électriques et surtout électroniques.
Selon moi, on a atteint le pic de la culture du jetable au début des années 2000. Les consommateurs n’étaient pas conscients à l’époque de l’impact écologique de l’obsolescence programmée.
Une pièce a cassé ? Les premières victimes ont bien essayé de faire réparer, mais les consommateurs ont vite compris que la réparation n’était pas une solution viable. Le prix des pièces détachées ainsi que leur disponibilité à moyen terme a compliqué bien des choses.
Dans ce cas, que restait-il comme option ? Acheter un nouvel appareil.
Heureusement les consommateurs ont commencé à comprendre l’impact de ce cycle de consommation sur l’environnement. Ils ont commencé à demander des comptes aux fabricants.
À partir des années 2000 le concept d’obsolescence programmée a commencé à se faire connaître.
Certaines associations, comme Halte à l’Obsolescence Programmée sont apparues et ont commencé à se faire connaitre. L’idée : promouvoir une consommation durable et mettre les industriels face à leurs responsabilités.
Après quelques discussions et quelques années, l’État intègre enfin le concept d’obsolescence programmée dans le cadre de la loi sur la transition énergétique. Les entreprises prises en flagrant délit sont passibles de peines pouvant aller à 300 000 € d’amende, deux ans de prison et d’une autre amende équivalente à 5 % du CA annuel.
Même si la loi est une grande avancée, elle n’est pas parfaite : c’est à la charge du consommateur de prouver qu’il y a une tentative délibérée de limiter l’espérance de vie d’un produit. Les appareils jetables ont encore de beaux jours devant eux…